La Loi sur les Indiens a entraîné de grands changements sociaux pour les Autochtones et particulièrement pour les femmes.

La volonté de faire disparaître les cultures et les langues autochtones a affecté tous les membres des Premières Nations et Inuit. Des traditions ont été oubliées, des langues sont pratiquement mortes parce que plus personne ne les parlait. Les pensionnats où l’on envoyait les enfants autochtones interdisaient de parler la langue, de porter des vêtements traditionnels ou même d’avoir, pendant longtemps, des contacts avec sa famille et sa communauté. Les femmes n’ont ainsi pas pu remplir une partie de leur rôle social, qui était de transmettre les techniques artisanales, les rituels liés à la maison et à la cuisine, la langue et les récits.

En plus, la Loi sur les Indiens obligeait les femmes autochtones qui mariaient un non-Autochtone à quitter la réserve, perdant ainsi leur statut et le contact avec leur culture et leur communauté. Leurs enfants aussi subissaient ces conséquences.

Aujourd’hui, les femmes luttent entre autres pour regagner le droit de jouer à nouveau leur rôle de transmission des traditions et savoirs.