Chez les Autochtones comme dans toutes les sociétés, la culture se transmet de génération en génération. Les aînés font vivre aux plus jeunes les traditions et leur expliquent les croyances. C’est ainsi, par exemple, que les techniques de fabrication de mocassins, les chants et les danses, ou les rituels liés à la chasse sont appris par les membres des nations malgré le passage du temps.
Les évènements de l’histoire peuvent toutefois perturber ces liens entre les générations. Ainsi, lorsque les Européens sont venus coloniser le territoire, ils ont voulu imposer leurs propres croyances (le christianisme). Alors, entre les Autochtones qui tenaient à leurs traditions et ceux qui en ont adopté de nouvelles, une distance s’est installée.
Plus tard, au 20e siècle, les pensionnats ont aussi empêché la culture de se transmettre d’une génération à l’autre : pendant plusieurs années, les enfants n’avaient plus de contacts avec leurs parents ou avec les aînés. À leur retour, les enfants avaient un mode de vie très différent des autres générations et ils ne se comprenaient plus.
Aujourd’hui, les Autochtones veulent réparer les liens brisés entre les générations pour que les jeunes puissent participer à la conservation de la culture et des traditions.