Le mouvement Idle No More (Finie, l’inertie) a été créé en décembre 2012 par quatre femmes autochtones qui voulaient dénoncer une loi sur le point d’être votée par le gouvernement. Cette loi menaçait les territoires autochtones. Au même moment, la chef d’une Nation du nord de l’Ontario faisait une grève de la faim pour attirer l’attention sur les mauvaises conditions de vie dans sa réserve et dans plusieurs autres.

Le mouvement a grandi : il a rejoint de plus en plus d’Autochtones et de non-Autochtones, hommes et femmes, qui voulaient s’assurer que l’environnement soit protégé et que les droits des Autochtones soient respectés. Surtout, le mouvement Idle No More a permis à plusieurs Autochtones de s’exprimer et d’exiger que plusieurs problèmes soient réglés.

Au Québec, Mélissa Mollen-Dupuis (innue) et Widia Larivière (Anishinabeg) ont mené le mouvement Idle No More. Aujourd’hui, elles travaillent toutes deux dans des organismes pour aider les jeunes et les femmes autochtones.