Chaque peuple autochtone fabrique ses propres raquettes et elles sont bien différentes. Le treillis peut être composé de lanières de cuir, de branches ou de peaux d’animaux. La taille des raquettes varie en fonction du type de neige (épaisse, poudreuse), du type de terrain (lacs gelés, forêts, montagnes) et de l’activité (comme la chasse ou l’exploration). Ces raquettes portent parfois des noms d’animaux, selon leur forme, comme queue de castor, queue de porc-épic, queue d’hirondelle et pattes d’ours.
Les Innus ont toujours eu un très grand respect pour la raquette, car elle leur permettait de chasser pour nourrir leurs familles en hiver. Le cadre des raquettes à queue de castor était fait de deux morceaux de bois de bouleau ou d’épinette. Le treillis était fait de lanières de peau de caribou mouillée et étirée, que l’on appelle babiche. Ces raquettes étaient idéales pour se déplacer dans la neige légère et poudreuse.