Pour regagner les droits perdus, les Premiers Peuples font des études, des reportages et des présentations, pour que tous les Québécois soient au courant des situations qu’ils vivent. Ces situations sont souvent bien différentes de celles vécues par les non-Autochtones, par exemple pour les conditions de vie dans les réserves ou pour l’éducation. Les jeunes autochtones participent par exemple aux ateliers de Wapikoni mobile pour réaliser des films qui parlent de leurs vies.

Ensuite, ils négocient avec les gouvernements pour récupérer le droit d’administrer leurs affaires par les conseils de bande et par les organismes communautaires ou nationaux. Avec le temps, les Autochtones ont ainsi repris plusieurs droits, comme par exemple le droit de chasser l’orignal sur leur territoire.

Il reste toutefois plusieurs droits à récupérer et les Premiers Peuples négocient encore pour que cela se réalise. Ils souhaitent gérer eux-mêmes leur développement économique, social et culturel. Par exemple, ils veulent gérer des projets comme la construction de routes sur leurs territoires, pour pouvoir entre autres créer des emplois. Ils veulent être propriétaires de leurs territoires ancestraux, ce qui leur permettrait de prendre les décisions qui concernent les ressources naturelles.