Comme tous les artistes, les créateurs autochtones ont évolué avec le temps et les changements dans le monde. Leurs œuvres montrent comment la vie actuelle et la modernité font aussi partie des traditions et de l’héritage culturel. Les artistes autochtones utilisent maintenant des matériaux modernes comme le plastique ou la photographie, autant que des matériaux traditionnels comme le bois ou l’os d’animal.

Lydia Mestokosho-Paradis est une jeune innue qui utilise entre autres dans ses œuvres des techniques traditionnelles d’artisanat comme le tressage, en plus de matériaux et de techniques modernes. Elle veut montrer les liens entre les générations, par exemple comment le savoir se transmet (Ashamet, 2012) ou comment les aînés et les jeunes construisent ensemble la société (Ka uapatak, 2013).

Nadia Myre est une artiste anishinabeg qui vit à Montréal. Ses œuvres ont été présentées un peu partout dans le monde et elle a gagné de nombreux prix. Elle utilise la photographie, la lumière et la vidéo, autant que les tissus et même les grandes installations, comme envelopper un rocher dans un immense tissu rouge. Par ses œuvres, Nadia Myre invite tout le monde à réfléchir à ce qu’est la mémoire ou comment chacun définit son identité (qui il est).