Comme dans toutes les sociétés traditionnelles, le travail chez les Autochtones d’autrefois était un moyen de survie : on chassait, on pêchait, on cultivait la terre, on cueillait les fruits sauvages. Ces activités variaient en fonction des saisons et des ressources disponibles là où l’on vivait.

Des réseaux commerciaux se sont mis en place pour que les ressources d’une région puissent être échangées contre les biens d’une autre région, facilitant ainsi la vie des communautés concernées. Par exemple, les Autochtones qui vivaient au bord de la mer échangeaient les coquillages qu’ils ramassaient contre des ressources venues de l’intérieur des terres, comme le cuivre.

Ces réseaux existaient bien avant l’arrivée des Européens. Mais quand les premiers colons se sont installés, leurs intérêts étaient bien différents et les réseaux d’échanges se sont modifiés. Entre autres, le commerce des fourrures avec les Européens est devenu très important.

Aujourd’hui, les Autochtones travaillent comme les non-Autochtones, dans des entreprises, pour le gouvernement, dans le domaine de la santé ou de la construction par exemple. Toutefois, parce que les réserves sont souvent en région éloignée, il est difficile pour ceux qui y vivent d’y trouver un emploi parce qu’il y a peu de grandes entreprises. Certains choisissent alors de s’éloigner de leur communauté pour étudier ou travailler.