Le wigwam était la maison dans laquelle les Algonquins (Anishinabeg) vivaient autrefois. Le wigwam pouvait avoir une forme ronde ou pointue. De 10 à 20 personnes pouvaient vivre à l’intérieur. Il était construit à l’aide de grandes perches recouvertes d’écorce de bouleau. Les femmes cousaient ensemble les morceaux d’écorce avec des racines d’épinette ou de sapin.
Le sol du wigwam était couvert de branches de sapin pour qu’il soit plus confortable. Des dessins d’oiseaux, d’orignaux, de castors et de loutres décoraient l’écorce. En hiver, le wigwam était recouvert de peaux d’animaux pour garder la chaleur. Un feu était allumé au centre et la fumée s’échappait par un trou de cheminée.
Le wigwam est une habitation qui se monte et se démonte facilement, ce qui était important pour les Algonquins qui étaient nomades. Les perches étaient fabriquées avec les arbres trouvés sur place, et on les laissait là en partant. L’écorce était enroulée sur une branche pour être transportée.
Plus tard, les tentes étaient plutôt recouvertes de tissu, et c’est encore le cas de nos jours.