Pendant plusieurs années, dans les années 1930 à 1980 au Québec, les familles autochtones du Québec ont été séparées. Les gouvernements et les religieux ont amené plus de 150 000 enfants dans des pensionnats, loin de leurs villages, pour les « civiliser », c’est-à-dire leur faire adopter les traits de culture européenne. Il y avait aussi des pensionnats autochtones au Canada et ailleurs dans le monde.

En effet, on croyait à l’époque que les enfants autochtones devaient recevoir une éducation religieuse chrétienne et qu’on devait « tuer l’indien dans l’enfant », c’est-à-dire lui faire oublier toutes les traditions de son peuple, et surtout sa langue. Plusieurs enfants ont aussi été maltraités et certains en sont même morts.

Quand les enfants revenaient dans leurs familles, parfois après plusieurs années, ils ne pouvaient plus communiquer avec leurs parents ou leurs grands-parents, et on leur avait appris à avoir honte de leur culture. Ils étaient malheureux et pouvaient devenir violents ou vouloir oublier leur passé en prenant des drogues.

Plusieurs personnes sont encore aujourd’hui très affectées par les pensionnats. Par exemple, il est parfois difficile d’être un bon parent quand on n’a jamais pu vivre avec sa famille. Heureusement, on s’occupe maintenant d’aider ces personnes à retrouver leur culture et à guérir.