Plus de la moitié des Autochtones du Québec sont âgés de moins de 25 ans. Cela influence les choix que les communautés doivent faire pour préparer l’avenir : offrir une bonne éducation, planifier assez de logements pour tout le monde, développer les entreprises et les emplois. Cela attire aussi l’attention sur les difficultés auxquelles les jeunes font face.

Par exemple, comme les jeunes Autochtones parlent tous les jours le français ou l’anglais, ils se sentent plus loin de leurs cultures et de leurs aînés. La survie des langues devient donc un enjeu important pour les Autochtones d’aujourd’hui.

Aussi, le décrochage scolaire est un problème important dans les communautés autochtones. C’est parce que les jeunes sentent souvent que l’école ne convient pas à leur culture, à la manière traditionnelle d’apprendre ou à leurs valeurs. On développe donc de nombreux projets pour les aider à rester en classe. Par exemple, pour les jeunes Autochtones qui doivent quitter leur communauté et aller en ville pour étudier, il existe des groupes d’entraide. Ces groupes sont souvent coordonnés par les Centres d’amitié autochtones, ce qui permet aux jeunes d’être en contact avec des membres des Premières Nations d’autres générations.